Pour commencer, il faut connaître la nature du sol, son passé, et sa composition. En effet, pour entrer dans un processus de préparation du sol, il faut réaliser une analyse physique pour connaître la structure du sol. Ce qui va nous permettre de savoir comment préparer le sol : Avec des machines à dents (sols légers type sableux et limons grossiers) ou des machines à prise de force telles que la herse rotative à axe vertical ou la rotavator à axe horizontal (sols plus lourds types limons fins et argile).
La première étape de préparation du sol est de réaliser un décompactage (si nécessaire). Dès que les conditions agronomiques sont favorables (terre ni trop humide, ni trop sèche), on réalise un sous-solage et un labour. Puis, il faut réaliser un emmiettage avec, selon la nature du sol, une herse rotative ou un vibroculteur.
Ensuite, une analyse chimique permettra de connaître en détail quelles sont les éléments disponibles ou manquants pour les plantes, les éléments majeurs sont :
- L’azote (N)
- Le phosphore (P)
- Le potassium (K)
- Le Magnésium (Mg)
- Le calcium (Ca)
Les micro-éléments ou oligo-éléments sont :
- Le fer (Fe)
- Le manganèse (Mn)
- Le Bore (B)
- Le cuivre (Cu)
- Le zinc (Zn)
Les éléments en carence nécessitent donc d’être apportés en correction. Il faut donc réaliser une fertilisation de redressement.
En prévision de l’assimilation des éléments par les végétaux mis en place, on réalise une fertilisation d’entretien.
Enfin, il est possible de réaliser des économies d’engrais en apportant un engrais au pied des plantes. L’idéal est l’engrais complet à libération contrôlée.
L’apport de fumier (matière organique) permet d’apporter une certaine quantité d’éléments en fonction de sa dégradation et de sa minéralisation.